Championnats Professionnels : l’arbitrage source des tensions - Allez Les Lions
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Championnats Professionnels : l’arbitrage source des tensions

De plus en plus, les rencontres des championnats Elite One et Elite Two s’achèvent sur de vives tensions en raison des protestations contre l’arbitrage.

La violence dans les stades refait surface au Cameroun. Bien avant le scandale de Bafang, des tensions avaient déjà été observées sur d’autres stades en Elite Two. L’image du président de Victoria United, Valentine Nkwain, confisquant le ballon du match opposant OPOPO au Tonnerre Kalara Club, en protestation d’une décision arbitrale lors de la 6e journée de l’Elite Two, avait fait le tour de la toile. Celui dont on présente comme un protégé du président de la FECAFOOT, Samuel Eto’o, avait écopé d’une sanction d’une légèreté incroyable : trois matchs de suspension ferme et seulement 500 000 FCFA d’amende. D’autres tensions étaient également perceptibles dans d’autres rencontres, sans que la violence ne franchisse le rubicond. Les graves incidents survenus au stade de Bafang contre les arbitres ont rappelé à quel point le football Camerounais à marquer des pas en arrière.

S’il est clair que ces actes de violence des supporters sont à condamner avec la plus grande fermeté, il va sans dire que l’arbitrage Camerounais, source de tous les maux, devrait lui aussi s’améliorer. Il ne se passe plus une journée de championnat sans que des fautes d’arbitrages grossières soient relevées ici et là. L’Elite Two, notamment, fait face à de gros soucis d’arbitrage qui cachent mal la corruption qui s’y est élégamment installée. Puisque dans cette division, les enjeux sont énormes avec des clubs qui se sont promis de tout faire pour accéder en Elite One, coûte que vaille. Le phénomène d’arbitrage contesté entrainant la violence s’est aussi répandu en Elite one, à la faveur de la 13e journée. Lors de la rencontre opposant Stade renard de Melong à Renaissance de Ngoumou à Douala, des échauffourées ont eu lieu et un arbitre a été violenté par un membre du staff technique de Renaissance de Ngoumou.

Si rien n’est fait par le CTFP et la FECAFOOT, il est évident que le pire arrivera. Il faudra inciter les clubs à sensibiliser leurs supporters et les encadreurs à avoir des attitudes de fair-play. Et sanctionner correctement les dérives. Ces violences sur les hommes en noir ternissent l’image du football Camerounais. Les arbitres, eux-aussi, doivent se remettre en question. Ce n’est pas leur faire insulte que de dire qu’actuellement, leur niveau est au sous-sol. Consciente de cela, la FECAFOOT avait organisé un stage avec comme encadreurs des anciens cadres de l’arbitrage de la CAF, mais pour quel résultat à la fin ? Mal lotis financièrement, les hommes en noir sont souvent exposés à la corruption et les sanctions à leur encontre sont généralement légères. La crédibilité des championnats professionnels Camerounais passera par des arbitres de qualité. Pour y arriver, peut-être qu’il faudra aller sortir Alioum Sidi et Mekouande Evariste de leur retraite. Ce qu’on voit actuellement est juste lamentable.

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  1. Pingback: Elite One : encore des violences sur les arbitres - Camfoot.com

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