Désir Din Edjangue, le recruteur qui fait les beaux jours de Châteauroux - Allez Les Lions
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Désir Din Edjangue, le recruteur qui fait les beaux jours de Châteauroux

À Châteauroux comme ailleurs, le recrutement est une partie essentielle de la stratégie sportive. Et pour se faire, le club présidé par Michel Denisot fait confiance à Désir Din Edjangue. Ce Camerounais d’une trentaine d’années est notamment à l’origine de la venue Sirine Doucouré, Oumare Tounkara, Theo James Michel, Jason Gnakpa ou encore Isaac Luneko pour ne citer que ceux là. Un recrutement ciblé qui a pour but de permettre à la Berrichonne de retrouver l’élite du football français dans les prochaines années. En effet, depuis mars 2021, le club de National (D3) est passé sous pavillon saoudien et nourrit désormais de grandes ambitions. Desir Din Edjangue, un membre actif de ce projet, a accepté de répondre aux questions de notre rédaction. 

1- En premier lieu, pouvez-vous nous présenter votre parcours dans le football ?

J’ai joué au football à un modeste niveau pour ensuite devenir directeur technique d’un club francilien : le SEP football. À 20 ans, j’avais à ma charge le pilotage du projet technique du club et la mise en place de l’encadrement technique. L’histoire a duré de 2009 à 2018. Par la suite, j’ai entraîné l’équipe seniore de la ville d’à côté, le Raincy. J’ai ensuite exercé en tant que conseiller avec un joueur qui m’a demandé de lui donner un coup de main quand sa carrière était au point mort. Je suis aujourd’hui recruteur pour la Berrichonne Châteauroux sur le secteur du centre de formation et des pros depuis 3 ans maintenant.

2- Quelle est la nature exacte de votre travail à Châteauroux ?

Je suis chargé de trouver les futurs entrants au centre de formation de la Berrichonne, mais aussi d’observer les futurs adversaires de l’équipe première.

3- Gardez-vous un œil sur ce qui se passe au Cameroun dans le cadre de votre travail ? Que pensez-vous de la nouvelle ère du football camerounais ?

Oui, j’essaye tant bien que mal de m’intéresser à ce qui se passe au Cameroun, à travers mes proches qui y résident. Un voyage il y a quelques années m’a fait comprendre que le niveau de foot valait le détour. L’élection d´Eto’o est la preuve que les choses peuvent évoluer dans le bon sens.

4- Avez-vous cette envie de collaborer avec votre pays d’origine (à titre personnel et avec Châteauroux) ? Dans quel cadre ?

L’envie, bien sûr. Dans le cadre du développement du football, dans l’accompagnement et l’exposition de nos futurs joueurs.

5- Que faut-il pour que les jeunes camerounais s’imposent en Europe comme il y a 20 ans ?

Dans un premier temps, qu’ils y mettent les pieds. Ensuite, il faut qu’on les accompagnent au mieux. Qu’ils intègrent les structures qui leur permettront de continuer leur formation et d’évoluer au sein des groupes professionnels sur le moyen et long terme. Je ne vois pas d’autres choses.

6-Avez-vous penser à travailler avec la Fédération Camerounaise de Football? Dans quel cadre ?

Oui, j’aimerais bien travailler avec la fédération dans le cadre du recensement des bi-nationaux par exemple ou dans l’organisation d’événements qui permettront l’exposition de jeunes talents camerounais. En un mot apporter une plus value.

7- Quels sont vos projets à venir  de façon général dans le football ? Vous voulez continuer avec Châteauroux ?

Mes projets dans le foot sont diverses mais si il fallait hiérarchiser les choses, c’est continuer à travailler dans le recrutement et/ou prendre la direction du recrutement ou la direction sportive d’un club de football. Avec un projet bien défini. Oui, pourquoi pas continuer avec Châteauroux le projet est plus qu’intéressant. Mais dans le football tout vas très vite. On verra bien.

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