Football Jeune : les promoteurs contestent une nouvelle mesure - Allez Les Lions
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Football Jeune : les promoteurs contestent une nouvelle mesure

Le 4 février dernier, la Ligue de Football Jeune débutait sa saison. L’occasion pour les U15 et U17 de répéter leurs gammes avec leurs semblables. Toutefois, certains clubs et académies n’auront pas la possibilité de disputer cette compétition si prisée et qui a tant manqué par le passé. En effet, les modalités de composition du dossier pour l’obtention d’une licence de joueurs à la FECAFOOT ont changées. Parmi les modifications, celle concernant la carte d’identité nationale (CNI) pour les joueurs mineurs pose problème. Certes, la Fédération Camerounaise de Football entend, par ce procédé, lutter contre les fraudes sur l’âge, mais dans la pratique, c’est une toute autre histoire.

Ainsi, les promoteurs de football jeune amateur s’insurgent contre cette nouvelle réglementation annoncée par le Secrétaire Général de l’instance faîtière, Blaise Djounang, dans une correspondance du 3 février 2023 adressée aux présidents de clubs des championnats professionnels, amateurs et jeunes. Pourquoi ? Tout simplement en raison de la difficulté à obtenir cette fameuse CNI, et encore plus pour les mineurs. Il est important de noter qu’au Cameroun, les citoyens doivent se munir automatiquement de leur carte nationale d’identité dès l’âge de 18 ans. Cependant, il est possible de se la faire établir à partir de 16 ans même si cela reste difficile. Pour ce qui est des textes en vigueur à la FECAFOOT, l’article 59 des status relatif à la composition du dossier laisse le choix de fournir l’acte de naissance et / ou la carte nationale d’identité pour l’obtention d’une licence.
Cette mesure de la FECAFOOT est donc difficile à respecter pour les promoteurs du football jeune, qui ne manquent pas de le faire savoir et de s’en plaindre ouvertement.

Avant ladite correspondance, les jeunes joueurs pouvaient se faire établir une licence FECAFOOT à l’aide de leur carte scolaire ou leur acte de naissance, des documents beaucoup plus simple à obtenir pour les joueurs de cette tranche d’âge. 

Frank Happi, directeur du développement du football de la FECAFOOT, fait pression sur les promoteurs et a insisté sur le fait que ces mesures devront être obligatoirement respectées par toutes les équipes qui participeront aux championnats, jeunes y compris. Pour l’heure, bien que le championnat ait repris, peu de formations ont pu satisfaire à ces exigences. De la Kadji Sports Academy à Botafogo FC en passant par l’Ecole de Football des Brasseries du Cameroun, les licences sont toujours à l’étude. Une situation qui perdure depuis bien trop longtemps, mais pour combien de temps encore ?

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