Achille Webo, coach adjoint d’Istanbul Basaksehir, en Super League Turque depuis 2019, s’est livré au cours d’une interview accordée au média 90football.com sur ses projets d’avenir. Il a notamment parlé de ses ambitions en tant entraîneur, de son style de jeu et des réalités du métier. Ci-dessous, notre rédaction vous livre la quintessence de cet échange enrichissant :
Sur le métier d’entraîneur
Je comprend mieux le job plus qu’à mes débuts il y a 2, 3, 4 ans. Je me sens beaucoup plus entraîneur qu’à mes débuts là. J’estime que l’entraînement est un éternel recommencement. On est comme des éponges : on prend et on absorbe tous les jours. Avec mon travail quotidien, je me sens mieux qu’il y’a 4 ans.
Sur ce qui lui plaît le plus dans le coaching
Ce qui me rend fier c’est de voir sur le terrain, ce qu’on a prévu à l’avance et que ce qu’on a montré aux joueurs se réalise pendant le match. Ça donne une très grande satisfaction. Comme ancien joueur, ça donne l’adrénaline que je n’aurais plus comme quand j’étais joueur.
Sur la prochaine étape : devenir entraîneur principal.
Pour être dans ce métier, il faut avoir cette ambition (de devenir entraîneur principal, ndlr). C’est cette passion que j’ai Dieu merci. Mon ambition, après c’est d’être entraîneur principal d’une grande équipe en Europe un jour, et pourquoi pas à l’échelon mondial ? Mais déjà, ça passe par avoir sa licence pro (Diplôme coach UEFA, ndlr). Là, je suis dans l’année de la pratique avant de commencer les cours l’année prochaine à la fédération espagnole. J’espère obtenir mon diplôme l’année d’après. À partir de là, je compte prendre une équipe en Turquie où je me trouve. Travailler, être entraîneur de haut niveau si j’ai la chance.
Sur son style de jeu d’entraîneur
Tout le monde veut jouer comme Manchester United ou Manchester City de Guardiola. Mais après, la réalité c’est les joueurs que vous avez sur la main et savoir transmettre votre touche à l’équipe que vous avez. Le plus important pour moi, ce n’est pas que de gagner mais le pourquoi gagner. Gagner c’est la conséquence des choses faites pendant le match. Le style dépend des joueurs et à partir des joueurs, on s’adapte et on donne sa touche pour qu’on puisse gagner.
L’ancien lion indomptable aux 58 sélections dévoile donc là ses ambitions professionnelles. L’ancien joueur de Stade de Bandjoun et Osasuna rêve décidément grand. On pourrait pourquoi pas dans les années à venir, avoir un Achille Webo sélectionneur des lions indomptables.
