L’urgence aujourd’hui n’est pas de changer le coach de l’équipe nationale féminine du Cameroun, mais de trouver les moyens pour rendre cette sélection plus compétitive. Vaste chantier.
Après l’échec de la Can Maroc 2022, éliminée en quart de finale, une première depuis 2000, l’équipe nationale féminine du Cameroun qui s’est montrée peu inspirée au milieu de terrain et inefficace en attaque mérite bien une reconstruction. Prétendant annoncé pour le titre final, le Cameroun n’a donc pas capitalisé les espoirs placés en lui. Pour le mondial, les Lionnes sont tout de même parvenues à prendre l’’une des deux places africaines aux barrages intercontinentaux de février 2023 en Nouvelle-Zélande.
Lors de la 14ème édition de la Can féminine, en cinq matchs disputés, les camerounaises se sont imposées deux fois au Botswana (1-0) et à la Tunisie (2-0), ont fait jeu égal lors de leurs deux premiers deux matches du groupe contre la Zambie (0-0) et le Togo (1-1) et n’ont concédé qu’une seule défaite. La neuvième défaite face au Super Falcons à la CAN féminine est révélatrice de l’écart séparant encore le Cameroun de l’insatiable Nigéria. La prestation de Gabrielle Aboudi Onguéné et ses coéquipières laisse un goût d’inachevé.
La capitaine des Lionnes notamment, Aboudi Onguene a semblé très émoussée et en manque d’inspiration tout au long de la compétition. Dans le secteur offensif, la plus grande interrogation est la façon dont sera géré le cas Aboudi, qui à 34 ans, a démontré qu’elle se rapproche de la fin malgré son énorme expérience au plus haut niveau. En perte de vitesse, jadis son point fort, elle s’est mise à dos une grande partie de ses fans.
A court terme, le sélectionneur des Lionnes devra trouver des joueuses capables d’apporter plus de créativité au milieu de terrain et l’animation offensive sur les côtés. Cela nécessite aussi un gros travail de détection chez les binationales. Des joueuses talentueuses capables de créer le danger et à se projeter vers l’avant. Le nouvel axe fort de l’équipe devrait être construit autour de Monique Ngock. Il faut dire que la joueuse d’Eclair de Sa’a a fortement impressionné au Maroc, l’une des meilleures camerounaises du tournoi qui a cruellement manqué aux Lionnes face au Super Falcons. Colette Ndzana représente également le futur. Ses récentes prestations plaident en sa faveur.
Excepté contre le Nigéria, le Cameroun a toujours eu une meilleure possession du ballon, mais sans véritablement dominer ses adversaires en termes d’occasions de but. Face au Togo notamment, il n’y a eu qu’un tir cadré. La faute au niveau technique individuel et collectif de l’équipe. Gabriel Zabo a utilisé deux dispositifs tactiques. Dans un premier temps, on a eu recours au 4-3-3 avant de glisser 3-5-2 plus conforme au profil des joueuses. Avec à la clé, seulement quatre buts marqués contre 10 en 2018, 6 en 2016.
L’inexpérience avec 19 joueuses en mode découverte de la CAN ou les disparités dans la préparation des joueuses peuvent expliquer le bilan mitigé des Lionnes. De peur d’entrer définitivement dans les rangs, le staff technique doit se mettre résolument au travail, en exploitant à fond les périodes FIFA permettant de disputer les matchs amicaux. A moyen terme, la Fécafoot doit arrêter de tricher ! Le Cameroun a déjà participé à deux Coupes du monde féminine U17, en Jordanie 2016 et en Uruguay 2018, sans avoir jamais organisé de championnat dans cette catégorie. Or si le Cameroun veut avoir un vivier important de joueuses talentueuses en équipe fanion, c’est à la base que le travail doit commencer.
L’urgence aujourd’hui n’est pas de changer le coach de l’équipe nationale féminine du Cameroun, mais de trouver les moyens pour rendre cette sélection plus compétitive. Vaste chantier.
Après l’échec de la Can Maroc 2022, éliminée en quart de finale, une première depuis 2000, l’équipe nationale féminine du Cameroun qui s’est montrée peu inspirée au milieu de terrain et inefficace en attaque mérite bien une reconstruction. Prétendant annoncé pour le titre final, le Cameroun n’a donc pas capitalisé les espoirs placés en lui. Pour le mondial, les Lionnes sont tout de même parvenues à prendre l’’une des deux places africaines aux barrages intercontinentaux de février 2023 en Nouvelle-Zélande.
Lors de la 14ème édition de la Can féminine, en cinq matchs disputés, les camerounaises se sont imposées deux fois au Botswana (1-0) et à la Tunisie (2-0), ont fait jeu égal lors de leurs deux premiers deux matches du groupe contre la Zambie (0-0) et le Togo (1-1) et n’ont concédé qu’une seule défaite. La neuvième défaite face au Super Falcons à la CAN féminine est révélatrice de l’écart séparant encore le Cameroun de l’insatiable Nigéria. La prestation de Gabrielle Aboudi Onguéné et ses coéquipières laisse un goût d’inachevé.
La capitaine des Lionnes notamment, Aboudi Onguene a semblé très émoussée et en manque d’inspiration tout au long de la compétition. Dans le secteur offensif, la plus grande interrogation est la façon dont sera géré le cas Aboudi, qui à 34 ans, a démontré qu’elle se rapproche de la fin malgré son énorme expérience au plus haut niveau. En perte de vitesse, jadis son point fort, elle s’est mise à dos une grande partie de ses fans.
A court terme, le sélectionneur des Lionnes devra trouver des joueuses capables d’apporter plus de créativité au milieu de terrain et l’animation offensive sur les côtés. Cela nécessite aussi un gros travail de détection chez les binationales. Des joueuses talentueuses capables de créer le danger et à se projeter vers l’avant. Le nouvel axe fort de l’équipe devrait être construit autour de Monique Ngock. Il faut dire que la joueuse d’Eclair de Sa’a a fortement impressionné au Maroc, l’une des meilleures camerounaises du tournoi qui a cruellement manqué aux Lionnes face au Super Falcons. Colette Ndzana représente également le futur. Ses récentes prestations plaident en sa faveur.
Excepté contre le Nigéria, le Cameroun a toujours eu une meilleure possession du ballon, mais sans véritablement dominer ses adversaires en termes d’occasions de but. Face au Togo notamment, il n’y a eu qu’un tir cadré. La faute au niveau technique individuel et collectif de l’équipe. Gabriel Zabo a utilisé deux dispositifs tactiques. Dans un premier temps, on a eu recours au 4-3-3 avant de glisser 3-5-2 plus conforme au profil des joueuses. Avec à la clé, seulement quatre buts marqués contre 10 en 2018, 6 en 2016.
L’inexpérience avec 19 joueuses en mode découverte de la CAN ou les disparités dans la préparation des joueuses peuvent expliquer le bilan mitigé des Lionnes. De peur d’entrer définitivement dans les rangs, le staff technique doit se mettre résolument au travail, en exploitant à fond les périodes FIFA permettant de disputer les matchs amicaux. A moyen terme, la Fécafoot doit arrêter de tricher ! Le Cameroun a déjà participé à deux Coupes du monde féminine U17, en Jordanie 2016 et en Uruguay 2018, sans avoir jamais organisé de championnat dans cette catégorie. Or si le Cameroun veut avoir un vivier important de joueuses talentueuses en équipe fanion, c’est à la base que le travail doit commencer.
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