Samuel Eto’o a accordé une interview exclusive à France 24 ce mercredi. Le président de la FECAFOOT a profité de cette occasion pour évoquer plusieurs sujets qui meublent son actualité. Après avoir annoncé le départ de Rigobert Song et lui avoir rendu hommage, Samuel Eto’o s’est exprimé pour la première fois sur sa démission rejetée par le Comex de la FECAFOOT.
Le patron de l’instance faîtière football camerounais a tenu à rassurer l’opinion publique en confirmant qu’il ira jusqu’au bout de son mandat : « J’irai au terme de mon mandat parce que ceux qui m’accompagnent dans ce projet ont estimé que nous étions entrain de bien faire les choses malgré quelques contre-performances » a t-il déclaré. Ses ambitions de quitter la FECAFOOT sont donc loin derrière lui. Il a désormais le regard tourné vers ses objectifs.
Plus loin, interrogé sur les ambitions politiques qu’on lui attribuerait, le patron du football camerounais a été clair en indiquant n’avoir aucune intention politique : « La majorité des problèmes que je rencontre, c’est parce qu’on me prête l’intention de devenir Chef d’État au Cameroun. Aujourd’hui, j’ai tellement de choses à faire que ce n’est pas quelque chose qui traverse mon esprit. » a t-il expliqué avant de rebondir sur un autre sujet qui avait tenu la toile en haleine il y a quelques mois.
Accusé auprès de la CAF par certains acteurs du football camerounais dont son ancien vice président Henry Njalla Quan de corruption, trucage de matchs et de traffic d’influence, la Confédération Africaine avait alors annoncé l’ouverture d’une enquête contre le président de la FECAFOOT. Quelques mois plus tard, Samuel Eto’o a brisé le silence en annonçant dans le même temps l’ouverture d’une procédure judiciaire contre l’instance faîtière du football africain afin que son intégrité soit rétabli : « Je n’ai jamais été interrogé sur ce qu’on me reprochait. J’ai donc mandaté mes avocats pour qu’ils portent plainte contre la CAF et que les responsabilités soient établies. C’était trop facile de salir tout ce que j’ai pu construire pendant ces quelques années dans le monde du football. La CAF s’est lancée beaucoup trop tôt dans un communiqué. C’est un comportement inacceptable. » a-t-il déclaré.
Comme de coutume, Samuel Eto’o a une fois de plus été appelé à s’exprimer sur le cas André Onana. Pour lui, Onana doit se soumettre aux exigences de la tanière : « Il ne s’agit pas d’André Onana ou de Samuel Eto’o. Il s’agit d’une institution et des joueurs, qui ont des droits et des devoirs. L’institution doit toujours rester au-dessus de tout le monde pour assurer un cadre de vie et des règles » a t-il expliqué
Samuel Eto’o a donc en une quinzaine de minutes fait le tour des actualités qui meublent son séjour à la tête de l’instance faîtière du football camerounais. Mais avant de conclure, il a tenu à rassurer qu’il avait une « très bonne relation » avec le Secrétaire Général à la Présidence tout en concédant avoir une « relation difficile » avec le Ministre des Sports, son supérieur hiérarchique.
