Les Jeux de la Solidarité Islamique ont débuté depuis le 6 août dernier à Konya. Ce lundi, l’épreuve de football doit opposer à 13h30 l’Algérie au Cameroun. Toutefois, Guy Feutchine et ses joueurs sont encore cloués à Yaoundé. La probabilité de les voir disputer le match d’ouverture face aux Fennecs est quasi nulle. L’Algérie, le Sénégal et la Turquie, tous adversaires du Cameroun, ont quant à eux déjà pris leurs quartiers à Konya.
Hier, ce sont les handballeuses camerounaises qui ont du déclarer forfait face à l’Azerbaidjan faute de nouvelles du Ministère des Sports et du Comité national olympique et sportif du Cameroun (CNOSC).
Qu’est-ce qui explique l’absence du Cameroun à Konya ?
On se dirige doucement mais sûrement vers un forfait de toutes les délégations camerounaises engagées en Turquie. La comité national olympique et le Ministère des Sports, en charge des délégations, ne leur a pas encore permis de se rendre sur place. « En vérité, ils n’ont pas le courage de vous dire que c’est la super centralisation des décisions au CNOSC qui est à l’origine de ce départ retardé. Vous avec des responsables de l’organisation qui sont en même temps impliqués dans les jeux islamiques et les jeux du Commonwealth qui se déroulent en ce moment en Angleterre. Ils veulent tout contrôler ce qui ne permet pas une fluidité dans l’organisation. Cette gestion est aussi l’une des causes de nos échecs sur le plan sportif » confie à une source au sein du CNOSC à nos confrères de Gazeti237.com. De plus, d’après nos informations, le montant exorbitant des frais de voyage constitue également l’un des principaux freins au départ des délégations pour la Turquie. Autant dire que les chances de voir les U23 disputer le tournoi s’amenuisent. Ce serait un échec cuisant pour Guy Feutchine et son staff qui ne disposent déjà pas d’assez d’occasions de travailler avec leurs joueurs.