Auditionné depuis plusieurs jours par le jury disciplinaire de la CAF suite à une enquête ouverte contre lui en août dernier, Samuel Eto’o connait son sort. Contrairement à ce que avaient souhaité les plaignants, le président de la FECAFOOT reste à son poste mais écope néanmoins d’une sanction pécuniaire.
Sujet d’une enquête ouverte à la CAF depuis bientôt un an, Samuel Eto’o vient de se libérer d’un fardeau qu’il traînait depuis depuis plusieurs mois. Accusé de manipulation présumée de matchs et de violation des principes d’éthique et d’intégrité par certains acteurs du football camerounais, le président de la FECAFOOT a évité le pire. En effet, après avoir été entendu au siège de la CAF au Caire le 25 juin dernier, tous les regards étaient désormais tournés vers le siège de l’instance faîtière dans l’attente du verdict qui aurait pu créer un séisme dans le monde du football. Ce jeudi soir, la commission de discipline de l’instance faîtière a mis fin au suspens en blanchissant Samuel Eto’o et le président de Victoria United faute de preuves concretes. Elle a conclu : « qu’en l’état, il n’y avait pas suffisamment de preuves pour déclarer M. Samuel Eto’o Fils et M. Valentin Nkwain, président de Victoria United, coupables de manipulation de matches » peut-on lire dans le communiqué de la CAF. Champion du Cameroun et qualifié pour la Ligue Régionale Champions CAF, Opopo peut donc sereinement continuer sa préparation.
En revanche, Samuel Eto’o a été frappé d’une sanction pécuniaire suite à sa collaboration avec la société 1xbet. En effet, la commission de discipline de la CAF a reconnu que le président de l’instance faîtière du football camerounais a : « gravement violé les principes d’éthique, d’intégrité et d’esprit sportif prévus l’Article 2, paragraphe 3 des Statuts de la CAF » en associant son image avec la société de paris sportifs en tant qu’ambassadeur contre rémunération. Par conséquent, Samuel Eto’o a été condamné à verser la somme de 200 000 dollars soit 121 millions de FCFA à la CAF comme amende dans un délai de 60 jours.
Le président de la FECAFOOT, qui a été amandé mais pas suspendu peut donc respirer après plusieurs mois de nuits blanches à la recherche de solutions pour mettre fin à cette situation qui faisait planer au dessus de sa tête, le spectre d’une suspension à vie de toute activité liée au football.
