Afrique du Sud : Bertrand Mani donne de ses nouvelles - Allez Les Lions
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Afrique du Sud : Bertrand Mani donne de ses nouvelles

Le meilleur buteur de l’exercice dernier du championnat Élite One du Cameroun a déposé ses valises à Cape Town City, club de première division en Afrique du Sud, en novembre dernier. Il a accepté de nous donner de ses nouvelles à travers une interview qu’il nous a accordé.

Auteur de 20 buts la saison dernière sous les couleurs de la Colombe du Dja et Lobo, Bertrand Mani avait terminé meilleur buteur. Confronté à plusieurs offres autant en Afrique, en Asie qu’en Europe, l’attaquant Camerounais de 25 ans a choisi Cape Town City en Afrique du Sud. Il y a retrouvé son compatriote Brice Ambina qui lui aura facilité l’intégration. Depuis son arrivée en PSL League, Bertrand Mani a été titulaire à sept reprises et a inscrit un but et a délivré une passe décisive. La nouvelle recrue de Cape Town City a également déjà été désigné une fois homme du match.

Comment vous vous portez en ce moment ?

Bonjour, je me porte très bien en ce moment, par la grâce de Dieu.

Votre nouvelle vie en Afrique du Sud. Comment elle se passe ?
Ma nouvelle vie en Afrique du Sud, jusqu’ici se passe plutôt bien. J’essaie de donner le maximum pour mieux m’adapter. Donc tout se passe bien, jusqu’ici.

Qu’est-ce qui aura motivé votre choix de signer à Cape Town alors qu’on vous imaginait privilégier la voie de l’Europe ?

Ma motivation de signer à Cape Town City a tout simplement été le projet sportif présenté par le club dont j’ai d’ailleurs trouver meilleur pour moi. Je me suis dit que ça valait la peine d’aller challenger parce que je suis un lion, je n’ai pas peur du challenge.

L’idée de rester un an de plus à la Colombe du Dja et Lobo pour disputer le CHAN ne vous a-t-il pas effleuré l’esprit ?

Rester un an de plus à la Colombe du Dja et Lobo, ça pouvait arriver. Malheureusement, ça n’a pas été le cas. Il y avait des propositions et il fallait faire un choix. Pour moi, rien n’est éternel, je pense qu’on vit pour avancer. Si je restais au pays, je serai tout heureux de représenter le Cameroun au dernier CHAN. Ça n’a pas été le cas. On remet tout à Dieu. C’est Dieu qui m’aide à faire des choix dans ma vie.

Comment s’est passé votre intégration ?

L’intégration a plutôt été bien. J’ai aussi eu cette chance de trouver un frère qui m’a bien orienté au niveau du vestiaire. Cela a facilité mon intégration. Maintenant, comme toujours quand tu arrives, il faut s’adapter. Et moi j’ai cette chance-là d’être celui qui s’adapte à toutes les situations. Ça s’est bien passé et j’ai été bien accueilli dans le vestiaire, par l’administration, mes coéquipiers et surtout mon frère comme je le disais tantôt ( Brice Ambina, ndlr)

Quelle différence y a-t-il entre le championnat Camerounais et Sud-africain ?

La différence qu’il y a entre le championnat Camerounais et Sud-africain, je pense que vous suivez très bien tous ces championnats là. En regardant les matchs, vous pouvez bien voir la différence. Je ne pense pas vraiment être mieux placé pour vous le dire. Je sais que vous êtes mieux placer pour juger le niveau de ces deux championnats.

Quelles sont vos ambitions personnelles avec Cape Town ?

Mon ambition personnelle a toujours été de travailler, travailler et de continuer à travailler pour toujours être capable de donner le meilleur de moi-même quand je suis sur le terrain. Parce que je sais que c’est par là que vient le succès : le travail, le travail et rien que le travail.

En déposant vos valises en Afrique du Sud, n’est-ce pas une manière de s’éloigner des radars de la sélection ?

Non, non, je ne pense pas qu’en allant en Afrique du Sud, je m’éloigne de la sélection nationale. Le plus important pour moi, c’est de ne pas être focalisé sur la sélection nationale. Le plus important c’est de travailler et de progresser. S’il arrive que la sélection vienne vers moi, je serai tout heureux.

Avez-vous un message particulier à l’endroit de vos fans et supporters de la Colombe du Dja et Lobo ?

Le message que je peux envoyer à mes fans et à ceux de la Colombe du Dja et Lobo, c’est tout simplement leur dire merci, surtout aux supporters de la Colombe. Merci pour leur exigence parce que leur exigence m’a permis de redoubler d’efforts dans le travail, d’être concentré, ça a donné ce que ça a donné. Je suis reconnaissant de leur exigence et aux autres je dis merci pour le soutien, pour l’amour et pour la valeur qu’ils accordent à notre football local.

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