Cador africain, le Cameroun va au Maroc avec un groupe alliant expérience et enthousiasme pour inscrire une première fois son nom palmarès de la compétition.
Le passage des équipes participantes de 8 à 12 équipes à la Can féminine qui s’ouvre ce samedi au Maroc, n’influe en rien sur les ambitions du Cameroun. Celles de tenir son rang de cador du football féminin africain en se qualifiant pour la troisième fois à la Coupe du monde et décrocher un premier titre continental. Pour se faire, les Lionnes indomptables devront prioritairement se hisser dans le dernier carré avant d’aller chercher le sacre.
A en croire Cameroon tribune, une quête à la portée des 26 joueuses sélectionnées par Gabriel Zabo, rien qu’à en juger son effectif. Le technicien a à sa disposition un groupe débordant d’arguments qualitatifs. Au royaume chérifien, le Cameroun va s’appuyer sur son expérience. Sur les neuf dernières CAN, le Cameroun a toujours atteint le dernier carré. A six reprises, les camerounaises ont terminé sur le podium. Sept des 26 lionnes ont une grande expérience la haute compétition africaine.
Au premier rang de celles-ci, on retrouve Gabrielle Aboudi Onguene. A 33 ans, elle est en route pour sa septième CAN. La joueuse de CSKA Moscou, en compagnie de Nchout Ajara, Grâce Ngock Yango, Falonne Meffoumetou, Marie Aurelle Awona devront insuffler la rage de vaincre, le « hemle » au féminin, aux 19 coéquipières, qui vont découvrir la compétition.
Des bleues dont le staff technique pourra exploiter l’enthousiasme, la détermination, le désir d’affirmation, la soif d’éclore aussi bien des joueuses au championnat d’élite locale que de celles qui l’ont récemment quitté pour embrasser une carrière professionnelle. La cohabitation générationnelle effective dans l’effectif a ceci de particulier que plusieurs joueuses ont le même cheminement et la même courbe de progression.
Certaines ont en effet fais les catégories intérieures (U17, U20) avant les séniors à l’instar de Claudia Dabda, Colette Ndzana ou Flora Kameni. Ce qui ne sera pas un atout négligeable pour ce jeune groupe qui a eu le temps de répéter ses gammes. Se roder, se jauger et surtout faire des erreurs face à des adversaires de différents calibres.
Ce qui a permis au Cameroun de brouiller quelques peu les pistes. Durant la préparation, Gabriel Zobo n’a pas aligné la même équipe encore moins son équipe-type. Ce qui pourrait être considéré inversement comme un inconvénient. Toujours est-il qu’à première vue, les Lionnes ne sont pas considérés comme des favorites. Dans la savane, il n’y a de plus dangereux qu’une lionne embusquée, en situation de chasse.
