Dans une interview accordée à sports-vibes.net, Alex Owona, le président de Renaissance FC de Ngoumou a évoqué la question de l’arbitrage dans les championnats professionnels du Cameroun.
Outre le sujet sur la situation financière des clubs qui sera abordée vendredi prochain lors de la réunion de l’ACEC à Yaoundé, la question sur l’arbitrage sera, elle aussi, évoquée. Les hommes en noir sont devenus des vedettes lors des rencontres en Élite One et Two, avec des décisions discutables qui ont entraîné parfois des violences dans les stades.
Dans une interview accordée à sports-vibes.net, Alex Owona, le président de Renaissance FC de Ngoumou, a reconnu que l’arbitrage était une problématique sérieuse pour le football professionnel au Cameroun. » Le sujet sur les arbitres est assez complexe dans la mesure où nous avons d’un côté des arbitres qui parfois ont un problème de niveau, qui n’ont pas un bon recyclage et des arbitres qui sont corrompus », a-t-il affirmé. Le dirigeant de club n’a pas omis de mentionner les commanditaires des mauvaises prestations des hommes en noir. » De l’autre côté, nous avons des présidents de club qui sont des corrupteurs et ceux qui subissent malheureusement’‘, souligne-t-il.
Tout en condamnant les formes de violences dont subissent les arbitres dans les stades, Alex Owona s’est montré compréhensif sur les émotions des supporters et présidents des clubs. » Vous avez les supporters qui n’acceptent pas certains abus. Je prends le cas d’Unisport de Bafang, il est difficile de gérer la pression de ces supporters surtout encore dans un stade comme celui-là. C’est pas évident, a-t-il confié avant de condamner. Rien ne permet aujourd’hui qu’un supporter pose la main sur un arbitre ou qu’un joueur aille poser la main sur un arbitre. Le football a ceci de particulier qu’il vous emporte au point où même vous, président, vous êtes capable de vous déchirer à un moment donné ».
» Parce que, vous vous rendez compte qu’un président de club dépense son argent pour préparer son match et qu’un arbitre, pour un rien, vienne gâter son match », déplore -t-il.