Le président de l’Association des Clubs de Football Amateur du Cameroun (ACFAC), via un communiqué rendu public ce vendredi par son président Balla Ongolo Henri Claude, prend connaissance des nombreux dossiers sur la table de la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT), notamment la rupture du contrat de l’équipementier français Coq Sportif et l’imbroglio autour des 560 millions octroyés par le l’État.
Au vue de ces situations qu’il considère alarmantes, il tient tout d’abord à rappeler que l’instance faîtière du football camerounais fonctionne de manière irrégulière car selon lui, le poste de président de la Fédération est vacant depuis le 20 juin 2022: «Au vu de ces informations, il ressort de manière évidente que l’exécutif actuel de la FECAFOOT qui se trouve en situation irrégulière, du fait de la vacance statutaire à la présidence de la FECAFOOT depuis le 20 juin 2022, est en train de tout mettre en œuvre pour hypothéquer de manière durable l’avenir de la FECAFOOT et du football camerounais, alors que le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) est sur le point de se prononcer sur la validité de son élection du 11 décembre 2022.» A la fin de ces propos, il prévient tous les futurs partenaires de la FECAFOOT sur les risques auxquels ils s’exposent au cas où ils liaient des conventions avec l’instance faîtière du football camerounais : «Compte tenu de tout ce qui précède, L’ACFAC appelle l’attention de toutes les parties concernées sur les risques auxquels elles s’exposeraient en contractant avec la FECAFOOT avant que la situation juridique de l’actuel exécutif ne soit clarifiée de manière définitive par le Tribunal Arbitral duSport (TAS).»
Pour rappel, Balla Ongolo et le CNOSC avaient introduit auprès du TAS il y’a quelques semaines, une requête demandant l’annulation du mandat de Samuel Eto’o à la tête de la présidence de la Fédération Camerounaise Football.