Le défenseur Franco-camerounais de 20 ans, capitaine des U23 en France, espère franchir des paliers jusqu’à l’équipe fanion. Le Cameroun ne désespère pas de le récupérer un jour.
En club, le Franco-camerounais William Saliba (20 ans) n’est pas encore fixé sur son avenir. Prêté sans option d’achat par Arsenal cette saison, le défenseur central William Saliba (25 matchs en L1 cette saison) s’est imposé comme un titulaire indiscutable sous les couleurs de l’Olympique de Marseille. Dans les colonnes du quotidien régional La Provence ce vendredi, le président phocéen Pablo Longoria a évoqué l’avenir du jeune talent français.
« C’est une question à trois. Pour le club propriétaire du joueur, Arsenal, le joueur et l’OM. Il faut voir nos possibilités. Il est très bien ici, on est très satisfait de ses performances. William est l’un des meilleurs jeunes défenseurs que j’ai vus dans ma carrière. Après, tout dépend des trois parties. C’est une vraie question de valeur, de marché. Mais on a des relations extraordinaires avec Arsenal », a précisé l’Espagnol. Lié jusqu’en juin 2024 avec les Gunners, Saliba plaît à plusieurs cadors européens comme l’AC Milan ou encore le Real Madrid.
Pour sa carrière internationale, le capitaine de l’équipe de France U23, qui a, jusqu’ici repoussé les avances des camerounais, pourrait-il se laisser séduire un jour? Difficile de le savoir. Plusieurs autres footballeurs d’origines africaines, voyant la porte des Bleus leur être totalement fermés, ont choisi de revenir sur leurs positions, à l’approche de la trentaine. Au Sénégal, Bouna Sarr et Nampalys Mendy, deux récents champions d’Afrique, illustrent bien cela.
Se renforcer avec des éléments souvent jeunes mais expérimentés car évoluant dans des grands championnats est un avantage. Samuel Eto’o Fils, le président de la Fédération camerounaise de football et Rigobert Song, le manager-sélectionneur des Lions devraient pouvoir insuffler un vent nouveau dans la stratégie de recrutement des binationaux.
Ces deux légendes, qui séjournent en ce moment en Europe, savent parfaitement ce qu’il faut faire pour convaincre les binationaux à très fort potentiel, comme William Saliba, qui est né d’un père français et d‘une mère camerounaise. Le Cameroun ne perd rien à être patient. Et à William Saliba de n’exclure aucune éventualité pour sa carrière internationale.
