Dans la bataille qui oppose la Fécafoot à la firme Le Coq sportif, Jeune Afrique explique que Samuel Eto’o a refusé de prendre en compte un accord signé entre Yannick Noah et Seidou Mbombo Njoya.
Rebondissement. Le président de la Fécafoot Samuel Eto’o et l’actionnaire de la firme Le Coq sportif Yannick Noah avaient déjà été opposés au sujet d’un autre contrat, toujours en rapport avec la Fécafoot. Le premier avait refusé d’exécuter un contrat obtenu par le second sous la présidence de Seidou Mbombo Njoya, le prédécesseur d’Eto’o.
Dans un article publié sur son site le 19 Septembre et qui est intitulé « Cameroun : pourquoi Samuel Eto’o et Yannick Noah se font la guerre », Jeune Afrique rapporte en effet qu’ en Janvier, en marge de la dernière édition de la CAN, qui se jouait au Cameroun, Samuel Eto’o Fils « a refusé d’endosser » le contrat « négocié sous le patronage de la Fécafoot par Yannick Noah auprès des Brasseries du Cameroun ».
Le médium panafricain croit savoir que ledit contrat est évalué à 500 millions de F CFA (Environ 762 000 Euros). Selon notre confrère, « il devait notamment financer une série de concerts de Noah pendant la CAN. Ce dont Eto’o n’a pas voulu entendre parler, estimant que la dotation annuelle destinée à la Fécafoot n’avait pas vocation à soutenir ce type d’événements. Le projet avait été annulé », écrit Jeune Afrique.
Pour rappel, la rupture unilatérale du contrat de l’équipementier Le Coq Sportif par le président de la Fécafoot est contestée par l’entreprise française dont Yannick Noah est un actionnaire de poids. Le recours de ce dernier aux plus hautes autorités camerounaises a envenimé la crise entre les deux parties et outré les fans de l’ancien capitaine des Lions Indomptables du Cameroun. Ceux-ci ont constitué une brigade qui lynche depuis quelques jours sur la toile l’ancien tennisman français né d’un père camerounais.
