Malgré les deux premières défaites du Cameroun face à l’Italie et aux Pays-Bas, au championnat du monde de volley-ball, féminin, le président de la Fécavolley reste optimiste pour la suite de la compétition.
Vous avez entamé le championnat du monde contre deux grandes nations que sont l’Italie et la Hollande. Que faut-il retenir de cette entrée en compétition du Cameroun ?
Je ne suis pas très déçu même si j’aurais souhaité que les filles présentent un meilleur visage. Même s’il est vrai qu’elles ont successivement affronté l’Italie, 3ème mondial et championne de la Ligue des nations féminine de volley-ball et la Hollande, 10ème mondial et pays organisateur. Il faut savoir que c’est une jeune équipe qui n’a pas pu faire un stage idoine malgré tous les moyens mis à la disposition par le gouvernement du fait de la non obtention des visas. Par ailleurs, je crois qu’il fallait faire pour les coachs un choix délicat.
Fallait-il se donner à fond lors de ces deux premiers matchs pour présenter un bon visage du volley-ball camerounais, quitte à s’émousser physiquement et risquer de ne pas être en pleine possession de nos ressources physique pour négocier les matchs contre le Kenya, la Belgique et el Porto Rico où nous avons plus chance ? J’avoue que le choix n’était pas aisé. Vous savez que nous avons une équipe avec 5 ou 6 jeunes cadettes et juniores qui n’ont pas l’expérience. Mais je suis persuadé que nous allons mouiller le maillot au cours de tous les autres matchs pour faire flotter le drapeau national.
L’absence de visas pour peaufiner votre préparation en Slovénie et en Pologne ne va-t-il pas être préjudiciable à la qualité du jeu présenté ?
Nous sommes déjà sur le champ de bataille. Nous ne réfléchissons plus les conditions de préparation. Nous sommes déjà au front. En pareille circonstance, nous devons nous défendre, nous surpasser, contourner les obstacles et surprendre comme de bons soldats. Les difficultés sont derrière nous et nous allons jouer notre volley-ball. Il faut éviter les fautes directes et être rigoureux. Ce sont les principales consignes qui ont été données pour les prochains matchs.
Pensez-vous réellement que le Cameroun ait les chances de passer le second tour ?
Je suis de nature optimiste. Il en va de même de toute la délégation que je dirige. Nous avons des chances d’aller au second tour si les filles respectent les consignes et plus de hardiesse. Je l’ai dit, nous avons deux ou trois matchs à négocier. Si nous restons concentrés à certains moments des matchs et nous diminuons les fautes directes, il n’est pas impossible de surprendre. Ce sera difficile. Mais, nous y croyons.
