Visé par une enquête de la Confédération Africaine de Football pour matchs truqués, Samuel Eto’o peut compter sur le soutien indéfectible de Constant Omari, l’ancien président intérimaire et secrétaire général de la CAF.
Présent aux obsèques de David Eto’o, père de Samuel Eto’o, la proximité entre l’actuel président de la FECAFOOT et l’ex patron de la fédération congolaise de football n’est plus à démontrer.
Aujourd’hui en retrait du monde du football après avoir été suspendu de toute activité liée à la discipline pour une année par la FIFA, Constant Omari, invité du journaliste Richard Naha dans un live Facebook, n’a pas hésité à prendre la défense du patron de l’instance faîtière du football camerounais qui est sur le coup d’une enquête de la CAF.
L’ancien président de la FECOFA a fustigé les méthodes de la CAF qui selon lui, a mis la charrue avant les boeufs, dans la gestion de ce dossier :
« L’erreur de la caf a été de communiquer avant de démarrer la procédure. Samuel Eto’o avec son indépendance d’esprit est passé à l’offensive en contre-attaquant avant que le vin ne soit tiré. Le tireur de ficelle dans cet affaire n’est même pas le secrétaire général de la CAF ou la commission d’éthique donc il faut regarder ailleurs. Il y a plusieurs dénonciations de matchs truqués en Afrique mais la CAF ne communique pas ainsi » a t-il déclaré.
Par la suite, Constant Omari a dénoncé à demi mot, les forces tapis dans l’ombre qui souhaitent en découdre avec le président de la FECAFOOT pour leur intérêt personnel :
« Dès le jour ou Samuel Eto’o a affiché son indépendance d’esprit à la tête de la FECAFOOT, sa mort était programmée. Donc ce qu’on vit aujourd’hui c’est le déroulement du processus. En 2025, il y aura les élections au comité exécutif de la CAF et une partie des membres sera renouvelée donc un ancien allié de Samuel devenu ennemis. Il sait qu’il aura du mal à obtenir la caution de Samuel en tant président de la FECAFOOT pour être reconduit. Ils ont donc débuté les démarches pour pousser Motsepe à changer ce statut. Si la CAF ne parvient pas à modifier les textes avant les élections, il faut liquider Samuel le plus tôt possible afin de pouvoir installer quelqu’un du même bord et qui pourra assurer sa survie. Voilà pourquoi vous voyez comment ils commencent à opposer les anciens joueurs. Si les anciens joueurs camerounais perdent la tête de la fédé, ils ne l’auront plus. Les forces du mal essayent de diviser les anciens joueurs. » a t-il déclaré avant de rebondir sur la gestion de Samuel Eto’o a la tête de la fédé :
« Avant Samuel Eto’o, il y avait une forte crise à la fecafoot qui a duré plus de 5 ans. Samuel Eto’o est arrivé avec sa notoriété internationale et a entrepris des réformes. Il a bousculé les intérêts de certains et bon gré malgré, il a fini par s’imposer. Mais dès le jour ou Samuel Eto’o à afficher son indépendance d’esprit à la tête de la Fecafoot, sa mort était programmée. On ne peut pas faire des omelette sans casser les oeufs. Quand on engage les réformes, ils ya ceux qui adhèrent et d’autres non. Mais il faut noter que Samuel n’est pas venu à la FECAFOOT avec l’oeil d’un dirigeant de club, mais avec l’oeil d’un footballeur qui a évolué dans les plus grands club du monde. En ce moment là, son regard était extraverti. Malheureusement celà n’obéit pas à la réalité africaine. Sur sa gestion, tout le monde fait des erreurs mais le problème avec Samuel c’est qu’il est un homme de principe et fort de caractère. Il agit avec une liberté d’esprit » a t-il expliqué
Très proche de l’ancien exécutif de la CAF dirigé par le malgache Ahmad Ahmad et Constant Omari, c’est donc logique que Samuel Eto’o puisse compter sur le soutien de ceux-ci. D’ailleurs, c’est deux anciens dirigeants du football africain étaient présents au Cameroun pour les obsèques de son papa. De quoi démonter leur relation très très proche.