Le 1er juillet 2022, la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT), via un communiqué, annonçait la fin de sa collaboration avec le Coq Sportif de façon unilatérale. Une décision qui n’était pas du tout du goût de l’équipementier français qui n’a d’ailleurs pas manqué de le notifier à l’instance faîtière du football camerounais. S’en est suivi un appel d’offre six jours plus tard pour trouver une nouvelle marque capable de fournir les équipements sportifs aux sélections nationales du Cameroun, avec en ligne de mire, la Coupe du Monde 2022 en novembre prochain. Malgré les multiples appels du Coq Sportif à la FECAFOOT pour qu’elle revoit sa position, rien n’y fait. Samuel Eto’o est décidé à aller voir ailleurs. Ce mardi 2 août, le Coq Sportif a adressé une nouvelle note aux différentes parties concernées afin de les assigner en vue d’obtenir la poursuite de ses engagements contractuels jusqu’en 2023 « L’ensemble de nos démarches sont malheureusement restées vaines et la FECAFOOT a choisi de communiquer sa volonté de mettre fin à notre collaboration par voie de presse et de lancer un appel d’offre visant à la désignation d’un nouvel équipementier. Face à cette attitude hautement contestable, nous vous informons que nous assignons la Fédération Camerounaise de Football, en vue d’obtenir la poursuite de ses engagements contractuels jusqu’à l’échéance naturelle de notre contrat, soit le 31 décembre 2023. Une décision judiciaire favorable à notre marque, ce dont nous ne doutons pas, et que nous ne manquerons pas de faire exécuter, y compris dans le cadre de l’organisation de la prochaine Coupe du Monde au Qatar, et ce dès lors notamment que la FECAFOOT viendrait à désigner un nouvel équipementier – que nous ne manquerions pas d’assigner également – afin de faire respecter les droits dont nous sommes titulaires au titre du contrat irrégulièrement résilié. »
D’après nos informations, ce courrier du président du Coq Sportif, Marc-Henri Beausire, est sur la table du Chef de l’Etat car la firme française entend réclamer plusieurs millions d’euros si la résiliation venait à être confirmé. Ce contentieux n’a pas fini de nous tenir en haleine à l’heure où un nouvel équipementier est sur le point d’être choisi par le comité exécutif de la FECAFOOT. Affaire à suivre.