Jean René Akono : «Il y a beaucoup de potentiel dans cette équipe»
Volleyball

Jean René Akono : «Il y a beaucoup de potentiel dans cette équipe»

L’entraîneur national senior des dames de volley-ball du Cameroun fixe les objectifs de son équipe à la veille de la Challenge Cup.

Pouvez-vous faire le bilan de votre préparation ?

On se prépare pour essayer d’être compétitif. Il y a beaucoup de jeunes joueuses dans le groupe. C’est difficile quelques fois. Il y a des moments où il y a des passages à vide, et il y a des satisfactions. Il y a un peu moins d’expérience. Ça reste régulier. Mais ça progresse. Les jeunes sont très volontaires. Elles travaillent énormément. On a espoir.

Avec le départ de trois titulaires que sont Stéphane Fotso, Christelle Nana, et Laetitia Moma Bassoko, comment avez-vous réorganisé l’animation du jeu dans votre équipe ?

J’ai réorganisé l’animation du jeu avec celles qui sont là. Je ne m’occupe pas de celles qui sont parties. Elles ont décidé de la fin de leur carrière internationale. J’essaye de mettre les unes les autres aux endroits où elles nous apportent le mieux. Le passé, c’est le passé. On est  dans le présent. On a un nouveau groupe. C’est un nouveau départ. Ça se passe bien. Dans ce groupe, il y a beaucoup plus de potentiel que lorsque j’arrivais en 2014 avec celles qui sont parties. Après, l’expérience ne s’acquiert pas en un jour. Il faut leur laisser le temps.

Comment comptez-vous aborder le premier défi qui attende Cameroun avec la participation à la Challenge Cup, dès jeudi en Croatie

Comme toutes les compétitions, on y va pour gagner. Toutefois, à la Challenge Cup, comment elles vont se comporter. On essaie de les mettre dans les meilleures dispositions. Pour certaines, ce sera leur première compétition. Ce n’est pas un souci puisqu’il faut bien commencer. On a beaucoup travaillé avec celles qui sont parties et dont le monde parle, pour qu’elles soient parmi les meilleures joueuses du continent. On a espoir que celles-ci vont également y arriver.

Sur quels aspects mettez-vous l’accent pour préparer les deux autres rendez-vous internationaux que sont les jeux de la solidarité islamique et le Championnat du monde ? Le travail est le même. Il faut faire progresser les jeunes joueurs et essayer d’avoir un groupe qui arrive à être compétitif avec très peu d’expérience. On va continuer là-dessus. Ça tombe très bien. Ces compétitions internationales sont de très bons tournois. On  forme les jeunes pour qu’elles puissent répondre présentes pour les défis futurs qui nous attendent. Les enfants travaillent bien, avec les difficultés liées à leur niveau de volley-ball.

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