La cascade des départs se poursuit à Hatayspor. Après Medhi Boudjemaa, Samuel Adekugbe, Bertug Özgur et bien d’autres, c’est autour de Kevin Soni d’annoncer son départ du club turc.
C’est via un message plein d’émotions publié sur ses réseaux sociaux que l’international camerounais a annoncé son départ de Hatayspor : « Tout d’abord, je présente mes plus sincères condoléances à tous ceux qui ont perdu la vie ou sont portés disparus à la suite du tremblement de terre. En cette période difficile, je souhaite patience et force à tous ceux qui s’inquiètent pour leurs familles et leurs proches. J’ai perdu mon ami Atsu dans ce tremblement de terre. J’ai parlé avec lui après le but. Sa joie, sa personnalité et son humanité vont tellement me manquer. Je tiens à remercier mon directeur sportif, Taner Savut, pour le soutien qu’il m’a témoigné et pour tout ce qu’il m’a fait. Je tiens à remercier les habitants de Hatay pour leur hospitalité et leur intérêt. Je quitte le Hatayspor avec tristesse Merci pour tout » a écrit le joueur de 24 ans sur son compte Instagram. Prêté jusqu’à la fin de saison par Asteras Tripolis, l’aventure turque de l’international camerounais a tourné au vinaigre. D’abord éloigné des terrains pendant plusieurs semaines pour cause de blessure, l’ancien joueur des Girondins de Bordeaux a frôlé le pire pendant la catastrophe naturelle ayant décimer la ville d’Hatay où il résidait. Principale zone touchée par le séisme qui a frappé conjointement la Turquie et la Syrie le 6 février dernier, le club de Hatayspor qui évolue en Super League Turque a décidé de stopper sa saison. Une décision qui a été validé par la Fédération Turque de Football, ce qui explique donc tout ces départs temporaire vers d’autres clubs. Hatayspor ne sera pas relégué en division inférieure.
Selon toute vraisemblance, Kevin Soni, en tant que compétiteur et joueur appartenant à Asteras Tripolis devrait rentrer en Grèce, afin de poursuivre sa saison. En Turquie, il n’aura disputé que 3 matchs. Ainsi se termine donc l’aventure turque du natif de Douala.
