Héros de la qualification du Cameroun en huitièmes de finale de la Coupe d’Afrique des Nations, Christopher Wooh est de retour en club. Le Lion indomptable, à l’occasion d’un entretien sur la chaîne de son club, a évoqué son but décisif face à la Gambie.
On jouait la 90e minute à Bouaké lors du troisième et dernier match de la poule C entre le Cameroun et la Gambie. Coude à coude au score, les Lions Indomptables vont finalement s’imposer (3-2) grâce à coup de casque de Christopher Wooh à la 91e. C’est la joie dans tout le Stade au coup de sifflet final car ce but qualifiait in-extremis le Cameroun pour les huitièmes. Malheureusement, les Lions n’auront pas l’occasion d’aller plus loin dans la compétition car battus (2-0) et éliminés par le Nigeria. Cependant, à son retour en club, Christopher Wooh est revenu sur ce moment inoubliable de sa carrière : « Ça stresse. On encaisse deux buts d’affilées. Personnellement, je me dis que c’est cuit mais ensuite on marque assez vite le but de l’égalisation et à partir de ce moment là, je me dis qu’il y aura un truc, une occasion, un corner sur lequel on va marquer. Je monte avec Castelletto et je lui dis qu’on va marquer et après le ballon arrive et avec détermination, je mets la tête et ça rentre. Une émotion de fou. J’ai toujours rêvé de marquer un but à la dernière minute, et dans ces circonstances là parce que si on ne marquait pas, on ne se qualifiait pas pour les huitièmes de finale. Pour son pays, c’est quelque chose de magnifique. Je me rappelle qu’après la célébration, j’étais essoufflé, parce que j’avais tapé un sprint. C’était chaud. » a t-il expliqué sur la chaîne Youtube du club breton. Il avait dans la foulée de cette prestation été désigné Homme du match au coup de sifflet.
Titulaire indiscutable dans la charnière centrale des Lions indomptables durant la compétition, Christopher Wooh s’impose progressivement comme un patron de cette équipe. À 22 ans, l’ancien lensois a toutes les qualités pour devenir l’un des maillons fort de l’équipe nationale pour les 15 prochaines années s’il est épargné par les blessures.