Le nouveau sélectionneur des Lions Indomptables Marc Brys qui a été tout récemment porté à tête de la sélection nationale du Cameroun a accordé une interview à cœur ouvert au journal Le Monde. Sans tabou ni port de gants, le technicien belge y aborde une kyrielle de sujets auxquels il apporte des éléments de réponses succincts et concis.Sur les rumeurs autour de son contrat : plusieurs rumeurs ont fait état de ce que le nouveau sélectionneur des Lions Indomptables ne possède pas de contrat depuis son annonce à la tête de l’équipe nationale du Cameroun. Il a rassuré clairement qu’il possède un accord écrit et signé avec ses employeurs. Il a affirmé que : « J’ai lu et entendu que je n’avais pas signé de contrat. Mais j’en ai bien un !» a-t-on lu dans l’article du journal Le Monde.
-Sur la question autour de son salaire : Marc Brys qui a signé un contrat de deux ans et demi touche un salaire de 40.000€ par mois soit près de 26 millions de FCFA dont une partie sert à rémunérer ses deux assistants.
-Sur sa relation avec le MINSEP et la FECAFOOT : depuis l’annonce par le Ministre des Sports et de l’éducation physique de la nomination de Marc Brys à la tête des Lions Indomptables, il n’est pas un secret de polichinelle que le belge est taxé d’être exclusivement le coach du ministère. Dans cette lancée, il affirmé que : « Mes relations avec le Ministère des Sports ? Elles sont excellentes. Tout est fait pour que nous puissions travailler dans des conditions professionnelles. J’ai toujours un interlocuteur pour répondre à mes questions et mes demandes » a-t-on lu dans le journal Le Monde.
Cependant, il semble que les relations avec la FECAFOOT ne soient pas si bonnes et saines qu’avec le Ministère des Sports. À ce sujet, Marc Brys a déclaré que : « Je suis prêt à travailler avec la fédération et son président, dans l’intérêt de la sélection et du pays. J’espère le voir, comme je l’ai déjà dit. Mais je ne suis pas du genre à courir après les gens, car je dois me concentrer sur l’équipe et les joueurs en vue des prochains matches » a-t-on lu dans son interview accordé au journal Le Monde.
Dans la continuité, Marc Brys a essayé d’être clair par rapport à un sujet qui pique très souvent : la proximité de la FECAFOOT ou du MINSEP avec la tanière. Le sélectionneur belge a dit : « Je suis ouvert à la discussion, à l’écoute, positif, mais le vestiaire, c’est le lieu de l’entraîneur, de son staff technique et des joueurs, et dans lequel ni le ministère des sports ni la Fecafoot ne rentrent » a-t-il martelé dans son entretien avec le journal Le Monde.
-Sur sa vision sur le football local et jeune : le technicien belge a manifesté d’entrée de jeu son désir d’accorder une place primordiale au championnat local et le suivi des sélections jeunes. À cet effet, il a asserté que : « Je vais passer du temps au Cameroun pour échanger avec les entraîneurs locaux, suivre des matches de championnat et observer les sélections de jeunes, car l’avenir se prépare dès maintenant » a-t-on lu dans l’article au journal Le Monde.
-Sa rencontre avec Onana et Baleba : depuis quelques semaines, Marc Brys a effectué plusieurs visites des joueurs camerounais et binationaux dans leurs clubs respectifs ou par visioconférence. André Onana qui a eu des couacs avec la sélection nationale lors deux dernières compétitions jouées à reçu le technicien belge. À la sortie de leur entretien, Brys a dit ceci : « J’ai échangé avec André Onana, qui m’a beaucoup parlé de l’équipe, et de son attachement à son pays » a-t-il précisé dans son interview au journal Le Monde.
Concernant Carlos Baleba, qu’il a eu en visioconférence, Marc Brys estime et pense qu’il a su trouver les mots justes pour convaincre le milieu de terrain camerounais de rejoindre les Lions Indomptables. Le prochain rassemblement du Cameroun en juin nous en dira plus sur le cas.
Voilà quelques sujets abordés par Marc Brys dans sa longue interview accordée au journal Le Monde. Le technicien belge manifeste d’emblée son désir d’imprégner sa main sur l’équipe nationale du Cameroun. Ses voyages dans la foulée de sa nomination montrent qu’il a hâte de se mettre au travail afin de bien faire celui-ci. Sa décision de résider au Cameroun pendant la durée de son contrat confirme son besoin de donner une place importante au football local, jeune et d’assurer une étroite collaboration avec les entraîneurs locaux. Sortant par là, il serait peut-être judicieux qu’un entraîneur local soit introduit dans le staff du technicien belge pour lui faciliter la tâche dans son travail.