Thomas Embiid: «ce sont les autorités françaises qui sont venues vers lui»
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Thomas Embiid: «ce sont les autorités françaises qui sont venues vers lui.»

Réagissant à la grosse polémique née de l’envie de son fils de se naturaliser français, le père de Joël Embiid estime que son fils subit plutôt la pression de la France.

L’affaire Joël Embiid continue fait beaucoup parler. Il n’y a pas qu’en France qu’on parle beaucoup depuis lundi des démarches entamées par Joël   pour obtenir la nationalité française et donc potentiellement porter le maillot français. Au Cameroun aussi le sujet fait débat et forcément ce n’est pas vu d’un bon œil alors que Joël n’a jamais porté le maillot des lions indomptables et n’a jamais vécu en France.

«Je suis choqué» déclaré Yves Tsala, un responsable de la fédération camerounaise au micro de RFI. « Je trouverais ça plus valorisant pour lui d’aller relever un challenge avec le Cameroun, qui n’a jamais participé à la coupe du monde ou aux Jeux Olympiques, que d’aller dans une équipe qui est capable de tout gagner sans lui. »

Concernant les démarches entamées, ce qui a été confirmé par Boris Diaw , le père du pivot, Thomas Embiid, a tenu à clarifier les choses au micro de RFI : « Joël n’a pas engagé de démarches de naturalisation, ce sont les autorités françaises qui sont venues vers lui. » Thomas Embiid a confié que son fils évoquerait le sujet une fois la série entre le Heat et les Sixers terminée. Quant à la fédération camerounaise, elle a fait savoir « qu’elle prendra acte » de sa décision.

La FFBB confiait déjà en 2018 qu’elle était en contact avec le pivot au sujet d’une éventuelle naturalisation : « On a eu des contacts avec lui, Patrick Beesley (manager des Bleus) l’a vu aux États-Unis, mais on n’a pas ouvert de dossier. Il aime la France, il a de la famille ici. On peut imaginer ça pour quelqu’un formé en France, qui a la culture, mais aller chercher un gars comme lui, certes extraordinaire, et le naturaliser pour renforcer l’équipe, je n’y crois pas. Il n’a pas la nationalité française. On ne naturalise pas aussi facilement les gens. Et cela prendrait du temps. Ensuite, on devra avoir l’accord de la FIBA, qui a plutôt tendance à favoriser des joueurs qui renforceraient les pays africains. J’imagine aussi la levée de boucliers que cela provoquerait dans d’autres pays. On verra, mais je n’y crois pas ». a révélé Jean-Pierre Siutat

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