Pierre Njanka Beyaka, ancien international camerounais a accordé une interview au journaliste Richard Nawa. Au cours de celle-ci, l’ancien joueur de Olympique Mvolyé a rappelé comment à leur époque, le football camerounais nourrissait son homme.
Pierre Njanka Beyaka s’est confié au micro du journaliste Richard Nawa sur la condition du footballeur à leur époque. Le finaliste de la Coupe des confédérations 2003 est revenu sur les primes de signature élevées que les footballeurs recevaient de la part des présidents de clubs camerounais. On peut y voir des sommes assez importantes pour cette époque en plus des salaires tout aussi reluisants. À cet effet, l’ancien joueur du Rail de Douala a alors déclaré que : « En 1997, Coton me voulait et m’avait même déjà invité à Garoua. Je devais signer mais Mbarga Mboa avait refusé. J’avais pourtant déjà pris l’argent de Coton. À l’époque, il n’y avait pas d’agents. C’est le footballeur qui négociait son contrat. À cette époque, le footballeur pouvait vivre de son art. Quand je signe à Olympique de Mvolyé, le million, c’était beaucoup. J’avais signé un contrat de 2 millions FCFA avec un salaire de 250 000 FCFA par mois et ils prenaient en charge le logement. Nos primes de match étaient toujours payées après le match. Quand je devais signer à Coton, Coton me proposait un contrat de 3,5 millions et un salaire de 300 000. » avons-nous recueilli de l’interview.
Les conditions évoquées ici par le champion d’Afrique 2000 peuvent dans une certaine mesure expliquer la raison pour laquelle le championnat camerounais était relevé et engagé à cette époque. La baisse du niveau du championnat aujourd’hui, peut s’expliquer à travers les conditions salariales des footballeurs très instables et précaires ces dernières années.
